Cette chirurgie est essentiellement pratiquée actuellement, dans le traitement des cancers de l’estomac (en dehors des gastrectomies verticales de la chirurgie de l’obésité) et des tumeurs bénignes à pronostic incertain (GIST).
On distingue:
Les gastrectomies partielles atypiques (wedge résection):
Elles sont en général pratiquées sous cœlioscopie dans le cas de tumeur bénigne ou a potentiel de cancérisation: on enlevé la lésion avec une marge de sécurité mais il n y a pas de curage ganglionnaire (ablation des ganglions autour de l’estomac) : l’indication principale est la GIST (gastro intestinal stroma tumoral) ,tumeur bénigne de la sous muqueuse de l’estomac mais qui a un potentiel de dégénérescence (cancérisation) en fonction de la taille de la tumeur en particulier.
Les gastrectomies réglées avec curage ganglionnaire:
Elles peuvent être subtotales (GST: de 4/5 de l’estomac) ou totales (GT) (enlevant la totalité de l’estomac). Elles sont associées à l’ablation de ganglions autour de l’estomac (curage). Elles peuvent être précédées de chimiothérapie dite neoadjuvante.Ces interventions nécessaires dans le traitement du cancer de l’estomac comportent des risques opératoires plus importants et des séquelles possibles:
–hémorragie, nécessitant transfusion et /ou intervention
–collection intra-abdominale et/ ou abcès péritonite en rapport avec une fistule anastomotique (non cicatrisation de la suture) , peuvent nécessiter une prolongation de l’alimentation intraveineuse, des antibiotiques, un drainage radiologique ou une intervention chirurgicale; il s’agit d’une complication grave qui peut mettre en jeu le pronostic vital.
–diarrhée liée la section des nerfs vague (autour du bas œsophage)
–dumping syndrome : sensation de malaise général après un repas dans les gastrectomies importantes
–amaigrissement dans les GT (en général de 10% du poids); une alimentation fractionnée (6 petits repas par jour) est nécessaire après GT en raison de la perte de la fonction réservoir de l’estomac.
-à distance (15 à 20 ans après), cancer du moignon gastrique dans les GST
-nécessite d’un suivi nutritionnel et d’une vitaminothérapie mensuelle B12 a vie dans les GT